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Critique de The Tranzia Rebellion - Episode 11 par Maestitia

Publié le Dimanche 29 mars 2015 | 5 révisions avant publication | 6 corrections après publication

Tranzia, Oh Tranzia… Nous nous retrouvons aujourd’hui avec le radio play The Tranzia Rebellion épisode 11 (sur 13).

Gardez courage chers lecteurs, plus que deux numéros et nous en  aurons fini, mais en attendant revenons à l’épisode qui nous intéresse aujourd’hui.

Pour vous resituer un peu dans l’histoire (encore qu’elle a fait pas mal de surplace jusque là),  il ne nous reste chez les Doom Eagles (pertinent ce nom !) que le chapelain et son Maître de Chapitre, revenu de vacances warpesques suite à un tir à la tête (Maître de Chapitre on a dis), la Chanoinesse Aleska des Blazing Tears, le tout face à des Tau et autres révolutionnaires anarchistes Tranziens. Un joyeux bordel.

De l’autre côté, nous avons notre astartes frai et bien formé Mekatus accompagné de Jearna des Blazing Tears. Ils poursuivent leur périlleuse mission, afin de contacter le vaisseau principal des Doom Eagles resté en mode stand-buy, depuis le tout premier épisode.

Et pour finir, le traitre Kaephon suivi du prêtre Kimanski (qui parallèlement, commence à devenir moisi) sont quant ) eux perdus dans un vaisseau eldar sous terre.

Passer la migraine de la première écoute, on constate vite que la qualité audio est toujours aussi bonne et si les répétitions de tir de bolter peuvent être lassantes, les sons dans leur ensemble sont bons. Les voix sont faciles à comprendre et les bruits sont variés, mais j’émettrai un simple doute quant à leurs utilisations. Cependant, il est agréable de conserver une immersion sonore efficace ; c’est un radio play après tout ne l’oublions pas.

Non, décidément c’est bien le kitch des répliques et l’insistance (volontaire ou non) de certains doubleurs qui accentuent d’autant plus le côté Spess Mehrens des Astartes. Par ailleurs les bruit gutturaux sont extrêmement présents avec par exemple, la séraphine qui gémit, les tau qui gémissent (ça, ok), les Space Marines qui grognent et le traître qui hurle.
Autant vous dire, qu’entre l’épisode VII et celui-ci, mon cœur balance.

En constatant que c’est John French qui est à la plume, on peut confirmer que l’écriture est loin d’être simple ou mauvaise. C’est comme si ses mots une fois dans la bouche des doubleurs avaient perdu de leur saveur. J’aime la façon dont les acteurs interprètent les tau, en usant d’un timbre singulier, mais lorsqu’il y en a trois ou plus qui parlent ensemble, on croirait entendre à un choeur de nez congestionnés…
Des détails qui nous sautent au visage, mais qui n’est surement pas aussi évidents lors de l’écriture. Il est clair que rédiger un radio play qui contient majoritairement des dialogues nécessite de posséder une certaine aisance et fluidité dans l’écriture.

Mais je ne peux pas m’empêcher de croire que certaines facilités étaient délibérées.
Les litanies, par exemple, récitaient par les chapelains au cours de la bataille sont des chants au parfum de volonté inébranlable et au gout de puissances dévastatrices. Elles sont une arme visible et invisible de l’Imperium.
Pourtant, ici elles sont utilisées à deux reprises dans le même épisode, tentant de mettre l’accent sur le côté tragique d’une mort inévitable pour nos différents protagonistes. Ça ne marche pas.
L’idée est bonne, mais deux fois d’affilé on se lasse vite. Ce manque cruel d’originalité déprécie fortement l’oeuvre.

Pour en revenir à l’histoire, ce qu’il se passe d’intéressant reste la découverte de l’architecte de toute la rébellion sur Tranzia par Kaephon.
Intéressant ne veut pas dire logique, n’est-ce pas ? Ce twist impromptu est si puissant qu’il en fera peut-être vomir certains, car histoire d’enfoncer le clou, c’est bel et bien comme cela que s’achève cet épisode 11.
Fin fracassante et tellement attendue, trop attendue ! L’effet en est clairement affecté et on n’y perd de l’implication ; on ne peut pas dire qu’on en débordait à la base.

Quel est donc le rapport entre Tranzia, les Doom Eagles, les Tau, les Eldars ? Ahzek Ahriman

Narmol.

Les plus

  • La qualité sonore toujours aussi agréable.

Les moins

  • Facilités, autant sonores et scénaristiques.
  • Les personnages qui gémissent éternellement sans mourir.
  • Surtout le Tau...
  • Les litanies mal employées.
  • L'invraisemblance de l'histoire.
  • L'action des combats rendue lassante.
1/5

Comment maintenir salement le suspens pendant onze épisodes et lamentablement rater son twist-ending. Au-delà de du fiasco final, les dialogues surjoués et les gémissements à la pelle ne satisfont toujours pas. La rébellion de Tranzia n'a jamais été aussi bien justifiée, prenons les armes !