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Critique de Parting of the Ways par Priad

Publié le Mardi 2 décembre 2014 | 4 révisions avant publication | 5 corrections après publication

Cela fait bien longtemps que je n’ai écouté un audio drama car les sorties se sont faites assez rares depuis les radio play sur Tranzia. C’et donc avec un sentiment de curiosité mais aussi de nostalgie que je décidais de m’y remettre grâce à Parting of the Ways, un audio drama de plus d’une heure sur les Space Wolves de Chris Wraight, et plus particulièrement Bjorn.

Cet auteur a toujours brillé par sa manière d’aborder les Space Wolves et la profondeur qu’il réussit à leur donner au travers de ses histoires. L’audio drama qui nous intéresse aujourd’hui va nous permettre de confirmer si l’auteur de White Scars est aussi bon dans l’écriture d’un roman, que dans celui d’un script. Sa participation restait assez légère à ce jour concernant le format audio avec Wolf’s Claws, un court audio d’une dizaine de minutes nous plaçant dans les forges d’un vaisseau au côté de Bjorn après une violente attaque de l’Alpha Légion. C’est dans cet audio que nous vivions un évènement clef de la vie de Bjorn, le moment où ce dernier posa sa main sur sa griffe, une arme qui l’accompagnera pendant encore de longues batailles.

Avec Parting of the Ways, Chris Wraight va encore nous faire vivre un autre moment clef de la vie de ce Space Wolf légendaire, celui où il est devenu dreadnought. Accrochez-vous car le début va secouer !

Après le générique d’ouverture, l’atmosphère sera à la guerre et il ne vous faudra qu’un court lapse de temps pour ressentir toute la violence de la bataille qui fait rage. Bjorn s’oppose à un démon du Chaos évoluant avec des tentacules alors que le combat s’éternise. La scène qui nous est décrite est vraiment impressionnante et Bjorn the Fell Handed va tomber. Démarrer l’audio drama avec un tel enjeu était vraiment une riche idée, et nous voilà ensuite quelques 300 années plus tôt, au Croc, au côté de Bjorn the Lone Wolf.

C’est avec ce flashback que l’auteur va nous faire comprendre l’importance de ce héros et ce qu’il représente pour toute sa légion. Au milieu de ce banquet, il est le seul, lui le bouclier du Primarque à ne pas participer car lui seul c’est que la guerre qu’ils mènent et sans fin et qu’une victoire ne représente que bien peu. Le Bjorn combatif et hargneux laisse place à un personnage en doute au milieu de ses propres frères. Mais pas pour longtemps car l’auditeur se retrouve dans les laboratoires de Fenris alors que notre héros est entre la vie et la mort après son duel mortel contre la bête du Chaos. Il n’était peu être pas proche de ses frères dans la scène précédente, mais eux ne l’ont pas laissé tomber.

Le contraste continuera ainsi de suite scène après scène, et l’on retrouvera avec plaisir notre héros sous différents aspects. Les dialogues de ses frères nous feront vraiment ressentir l’enjeux qui se joue sous nos yeux, alors que l’Imperium pourrait perdre un fils d’une grande valeur. Slejek fera d’ailleurs une très courte apparition pour nous rappeler sa première rencontre avec Bjorn, dans les forges d’un vaisseau alors qu’il désirait remplacer la perte de son bras par sa griffe si caractéristique. On appréciera que quelques références à l’Hérésie d’Horus soient faites d’ailleurs, Prospero comme Nikaea. Nous vivrons alors deux histoires en parallèle à des époques très lointaines nous dressant alors deux portraits bien distincts pour un même personnage. La psychologie de Bjorn se verra alors grandement approfondie.

D’un point de vue du fluff, on est aussi gâté car Chris Wraight va nous décrire à la fois  Bjorn et une légion en perte de vitesse. Nous aurons droit à une scène de discour donné par Leman Russ lui même, avant qu’il ne partent en guerre accompagné de sa légion, laissant derrière lui Bjorn. Pourquoi le Primarque lui même n’aurait plus de considération pour notre héros ? Pour quelle raison lui avoir donné l’ordre de rester au sein du Croc ? C’est bien dans la suite de l’audio drama que nous trouverons toutes les réponses.

Sans en dire beaucoup, on comprendra très clairement la déception des Space Wolves de ne pas avoir pu se joindre au siège de Terra durant l’Hérésie, et le désire de se racheter un honneur aux yeux de l’Imperium. «La bataille final du Chapitre n’est pas encore arrivé, le temps des Loups». L’issue de l’audio nous mènera à deux fins concernant Bjorn, l’une ayant lieu alors que le Primarque n’est plus, et l’autre concernant sa renaissance en dreadnought. La construction de l’audio est vraiment un plus, surtout que l’auteur semble s’être fait plaisir à nous conter plusieurs vies d’un même personnage.

Concernant la qualité de l’audio, il n’y a rien à redire. A part quelques doutes concernant la voix de notre Primarque, le reste est réellement inattaquable. Entre les scènes d’actions, de banquet, de discours, l’audio drama vous fait passer par toutes les émotions avant de ranimer la flamme dans la scène finale impliquant un Bjorn à la voix grésillante et métallique.

L’audio va nous montrer notre héros sous plusieurs formes et à plusieurs époques, alors que le Chapitre a besoin d’un héros, d’une figure de proue… d’un Wolf King.

Les plus

  • L'histoire est passionnante et savamment construite.
  • Bjorn reste au centre du récit à toutes les époques.
  • Certaines scènes sont très audacieuses.
  • Rien à redire sur les acteurs comme le travail effectué sur l'ambiance sonore.
  • Quelques musiques bien placées.
  • L'apparition cadeau de Slejek.
  • Des références à l'Hérésie d'Horus.

Les moins

  • La voix de Leman Russ manque de charisme.
  • L'audio fait 1h12, un brin trop long à mes yeux.
5/5

Époustouflant est le mot qui me vient à l'esprit pour parler de cet audio drama. De la technique au fluff, tout semble se marier à merveille pour nous conter la vie de Bjorn à différents moments alors qu'il se voit confronté à des choix ainsi que des difficultés affectant la légion entière.