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Avis sur White Scars par Technoprêtre

Publié le Samedi 6 décembre 2014 | 3 révisions avant publication | 4 corrections après publication

Qu’est-ce qu’un roman «moyen» dans l’Hérésie d’Horus ? Certains citeront des titres comme Némésis ou les Morts Oubliés, les multiples recueils ou les arcs moins intégrés comme le diptyque Dark Angel. Pour ma part je suis friand de ce qui sort du cadre, de ce qui raconte autre chose que du Space Marines dans son éternelle guerre ou ici sa trahison. Mais cela tant que c’est bien raconté, avec des personnages charismatiques et maitrisés, de l’action mais pas que…

Et White Scars est un drôle de roman à ce titre. Pile dans la saga qu’il continue, il nous raconte une légion méconnue jusque-là, dont le mode de pensée est bien transmis dès le début avec le personnage très intéressant de cette logisticienne teranne assignée à la légion la plus chaotique qui soit, dans son organisation. On nous présente plusieurs personnages White Scars, dont on suit habilement l’entrainement, mais j’avoue avoir mis du temps à reconnaitre les personnages et à comprendre ou cela allait mener. De la même façon, la présence de Space Wolves dans le récit est très agréable, surtout qu’on suit de nouveau Bjorn dont on sait l’affection par l’auteur. On aura même droit à des shattered legions en filigrane, sans compter les adversaires de tout ce beau monde.

C’est bien simple, si on compte bien on a le droit à 6 primarques qui prennent la parole pour plus d’une phrase, et pas loin de 9 légions dont on voit un représentant même brièvement : un véritable festival de Khan !

Outre l’intrigue du choix du Primarque, on en apprend plus sur le sort des Space Wolves ; et le retour sur Prospero (après les nombreux flashback de Nikaea) en fait une véritable suite au «double-roman» Un Millier de fils/Prospero Brule. On suit en parallèle un sorcier White Scars qui n’a rien à envier à Ahriman et c’est une des trames qui m’a le plus intéressé de par la profondeur des protagonistes. L’intrigue des loges est quant à elle assez longue à se mettre en place, et ses acteurs même bien décrits ne m’ont pas fait rêver.

Bref, ce roman ressemble plus selon moi à 3 nouvelles conséquentes qu’on a rabiboché ensemble pour qu’elles s’entremêlent mieux, ce qui est louable tant l’inverse se fait souvent sentir. Je n’arrive pas à comprendre non plus ce que cela aurait donné en lisant chapitre après chapitre via les sorties en prépublication tant ces intrigues sont diverses. Je suis un lecteur assez véloce et je n’ai pas dû dépasser les 7h pour le lire, mais j’ai mis du temps à assimiler chaque personnage (légion, crédos, rang et implication…), alors devoir me replonger dans le bain à chaque sortie aurait été fastidieux.

Je dirais donc que c’est une bonne lecture, à défaut d’être un bon roman.

Edit Septembre 2015 : Avec la sortie de Wolf King de Chris Wraight aussi, on dirait que j’avais vu juste.

3.5/5

White Scars reste donc un bon roman, un plat dont chaque ingrédient est plein de gout ou de texture mais l’assiette a été pour moi relativement indigeste.

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