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Critique de The Tranzia Rebellion - Episode 4 par Maestitia

Publié le Lundi 27 octobre 2014 | 4 révisions avant publication | 3 corrections après publication

Episode IV de la rébellion sur Tranzia avec George Mann encore une fois à l’écriture.
Autant lors de ma première critique de l’épisode III, j’ai pu paraître sec envers le radio play, autant l’écoute de l’épisode IV est une véritable mascarade.

Avant que j’administre mon poison agonisant dans la rédaction de cette critique, il est de mon devoir de reprendre là où je me suis arrêté et de vous raconter ce qui s’ensuit.

Les Tau ont une nouvelle fois débarqué sur Tranzia non pas pour distiller leur sagesse, mais bel et bien pour tout éclater à coup de fusion blaster et autres drones de combat.
Alors que notre Apoticaire tente de rejoindre le premier groupe de Doom Eagle, nous apprenons qu’un traître sévit dans les rangs Astartes suite à la découverte du cadavre de frère Eifadon, un bolt lui ayant traversé la boîte crânienne.
Etant envoyé sur la planète en premier, le Maître de Chapitre Hearon quant à lui, s’est vu prit en plein attentat lors de son discours galvanisant. Suite à sa blessure qui le mit h.s., l’Apoticaire (dont le nom m’échappe toujours) traversa le champ de bataille les séparant afin de le retrouver.
Chose surprenante, il semblerait que des humains se joignent aux Tau lors de cette invasion, mais pour quelle raison?

C’est véritablement ce que j’ai retenu de cet audio. Une réplique intrigante de quatre secondes dans plus de huit minutes de radio play. Bon rapport n’est-ce pas?
En effet, niveau dénouement et complot, le scénario traîne tout le long de l’écoute comme si l’auteur se devait de maintenir le suspense. Mais dans cet épisode, ainsi que dans les prochains, la question de la trahison n’est pas résolue.
Résultat, on tente de nous tenir en haleine sur un sujet qui n’avance pas d’un iota. Force est de constater que l’abus de cliffhanger tue le plaisir de l’auditeur et le lasse immanquablement.

Par ailleurs,  l’escouade de Kaephon suspecte Mekatus lui-même de cette trahison, l’Astartes que l’on nous dépeint comme un héros depuis le début… On nous a présenté cette bande de joyeux lurons comme des frères de bataille liées grâce à une pléthore de guerres traversées ensemble, mais on constate finalement que la fraternité a ses limites et que c’est tentant de casser du sucre sur  le dos des copains. On y perd en crédibilité selon moi.

Comme dans l’épisode III, les répliques types «cri de guerre» de la part des Space Marines restent ubuesques. Je pense notamment au doubleur de l’Apothicaire  qui fait office de surfeur australien. C’est tout à fait subjectif, mais lorsque j’entends sa voix, je ne l’imagine pas autrement que blond avec un super bronzage…
En revanche, les bruitages liés aux armes ou au déplacement (course sur le sable, plate-forme métallique, etc…) restent globalement bons et immersifs mais l’effet «inédit» du radio play s’est vite dissipé.

Bien que l’histoire n’avance guère et que les dialogues entre Astartes se répètent de façon pesante, on pourra facilement parfaire son anglais et mieux cerner les questions qui seront (a priori) répondues dans les épisodes à venir.
Le fait que le Maître de Chapitre Hearon soit dans un coma mystérieux voire warpesque, ajoute une vraie tension. De plus, voir les forces Tau s’additionner à une rébellion humaine interne à Tranzia, nous interpelle à coup sûr.

Le bilan est fade. C’est le genre d’ouvrage qui ne vous donnera pas envie de le réécouter et qui ne vous manquera pas. J’irai même jusqu’à dire que cet épisode ainsi que le précédent sont dispensables. Radio play ou non, notre bon vieux George ne semblait pas inspiré ou bien est-ce la Black Library lui a imposé d’en raconter si peu pour allonger l’écoute ? La réponse importe peu car la mise en scène reste immuablement terne.

Les plus

  • Des questions intrigantes.

Les moins

  • Le scénario tourne en rond.
  • On se lasse vite car l'intérêt est bien trop étiré.
  • Une sensation constante de remâché... lassant.
  • Un épisode dispensable qui reste le plus court jusqu'à présent.
  • Un début retraçant les derniers instants de l'épisode précédent, comme si nous avions besoin d'un rappel.
2/5

Passable sans être imbuvable, l'auteur ne parvient pas à nous captiver à cause d'un manque cruel d'imagination et d'une mise en scène sans conviction. On se lasse et l'histoire n'avance pas d'un pouce. Dommage.