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Avis sur Némésis par Technoprêtre

Publié le Jeudi 28 août 2014

J’ai commencé Nemesis car j’avais terminé ma mise à niveau de l’Hérésie d’Horus jusqu’Imperium Secundus. Et son principal intéret est de se dérouler nous dit-on 2 ans après le début de l’Hérésie, là où Imperium Secundus se déroule 2 ans après Calth. Même si on ressent que ce livre a été écrit bien avant les autres, j’ai été moins dépaysé par la présence de Dorn et du Sigilite sur Terra, puisque plusieurs nouvelles nous en parlaient si je ne m’abuse.

Mais ce ne sont pas eux qui nous intéresse, même s’ils sont un très bon moyen de contextualiser le récit. Les vrais héros de ce roman sont bien sûr les assassins des différents temples que nous suivrons dans toute leur aventure pour tuer le Maître de Guerre, rien de moins. Leur recrutement suit une trame digne d’un film : tour à tour présenté dans leurs fonctions, dans le contexte de leur mission. Ce schéma vu maintes fois du recruteur aguerri formant sa Dream-Team est très cliché, mais très efficace.

La construction continue sur cet aspect cinématographique puisqu’on passe vraiment d’une «scène» à une autre en passant de personnages à personnages. Et pour enfoncer le clou final, on ouvre sur un polar. Un vrai roman policier, avec un crime, des inspecteurs, des supérieurs capricieux et une situation qui s’envenime. Car si nous sommes relativement familier du chaos après tous ces tomes, avoir le point de simples humains de l’Imperium face aux exactions des habitants de l’Immaterium a été pour moi assez rafraichissant. Toute cette partie polar est en plus pretexte à un twist délicieux que je ne vous spoilerais pas.

On a donc droit à des intrigues dans le palais de Terra, à des assassins lâchés sur une planète d’un secteur lointain et à des scènes de crime sur une planète du même secteur. On sent bien que tout est lié, mais on reste dans le flou jusqu’aux derniers chapitres. James Swallow remporte donc pour moi la pâte de l’auteur qui offre une construction différente et à mes yeux solide, à l’instar de Fear to Tread (alias Signus Daemonicus).

N’étant pas à cheval sur le fluff, je n’ai pas eu les reserves soulevées par Maestitia dans sa propre critique de Némésis même si je les comprends assez bien. Ce fluff est quand même très intéressant, que ce soit les assassins ou les dessous des magouilles que Malcador peut déployer.

3.5/5
Un roman à lire si la trahison entre Space Marines vous écœure et si vous voulez vous rafraichir la lecture avec du fluff annexe.
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