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Avis sur Imperium Secundus par Technoprêtre

Publié le Dimanche 14 septembre 2014 | 2 révisions avant publication | 1 correction après publication

Soyons clair : je suis bon public. N’étant qu’un fan tardif des publications, n’ayant pas le bagage fluffique ni l’amour du jeu de plateau, mon avis n’est pas aussi pointu que ceux de mes camarades. Mais ici, je dois me restreindre, aller contre ma pensée et respecter la logique éditoriale stricte que nous avons mise en place.

Je devrais donc me contenter de mettre 5/5 à ce tome, et pas 6/5 comme je le souhaiterais.

Le seul défaut de ce tome est sa longueur : le papier m’a brulé les doigts et je l’ai lu d’une traite en moins de 7 heures, entrecoupant la lecture du dernier chapitre d’une longue discussion avec Priad, puisqu’il a fait la critique d’Imperium Secundus bien avant moi. Je ne vais donc pas m’attarder sur le génie du maître Abnett sur ce tome, il est unilatéral, tout est bon : scénario, personnages, action. La continuité directe de Vulkan est vivant aurait pu lui donner envie de jouer la facilité, il n’en est rien.

Je vais revenir sur les points qui m’ont fait le plus plaisir puisque la critique donne la vue d’ensemble. Tout d’abord la Cabale, et tout particulièrement John Grammaticus (mais pas seulement) dont l’histoire avance enfin depuis Légion. Comme indiqué dans mon précédent avis sur Vulkan est Vivant, j’avais quasiment préféré Narek le Word Bearer. Celui-ci revient et a droit à son propre développement, je n’en dis pas plus mais il ne déçoit vraiment pas.

Autre point agréable, l’inclusion d’une technologie Xenos au centre de l’histoire, chose qu’on n’avait pas vu coté loyaliste depuis le même Légion pour Dan Abnett, et dans Fulgrim (l’épée) et Les Faux Dieux (la dague) pour Graham McNeill. Car c’est un débat récurrent entre moi et Maestitia quant à la cohérence de l’univers Warhammer 40 000, et la vérité impériale : l’après hérésie m’intéresse moins pour cette raison.

Cette ambiguïté sur l’utilisation par l’Imperium de technologies, dont il combat les origines, donne un socle parfait à la relance de toute l’Hérésie elle-même. Ce tome est le ciment du futur de l’histoire, pas au sens de son déroulé que les codex ont écrit il y a des années ; mais dans la cohérence de l’organisation politique et militaire qui se met en place. Je note d’ailleurs que le titre anglais Unremembered Empire est à mes yeux le meilleur de la saga : énigmatique avant la lecture, puissant quand on comprend son sens. Priad remarquait d’ailleurs que c’est l’inverse dans la version anglaise, qui ne donne le terme Imperium Secundus aux lecteurs qu’en toute fin de livre.

Pour finir, je ne vais parler ici que du primarque dont vous vous doutez de l’apparition vu le contexte Calthien  : Roboute Guilliman. Si les précédents tomes de l’arc Calth (La Bataille de Calth, Félon et Mark of Calth) nous montraient un primarque stratège et guerrier, on voit ici le batisseur d’empire, le fils de ses 2 pères. Son univers personnel est développé, sa mentalité et ses relations étoffées  : avec sa garde comme avec sa conseillère, personnage très intéressant là aussi. Quant aux combats, ils sont tous incroyables et je ne veux rien vous gacher. Il y a un petit extrait en début de tome qui vous donnera la mesure de ce qui vous attend.

Les 3 premiers tomes de l’Hérésie d’Horus m’ont fait m’intéresser à la saga. Légion m’a fait voir qu’il y avait plus que Chaos et Bolts au rendez-vous, mais un tableau galactique et éthérique. Imperium Secundus me fera surement lire la saga jusqu’à sa toute fin pour savoir ce qu’il arrive de cet univers aussi humain que post-humain.

5/5

La qualité de chaque page excuse leur relative quantité. Il faudrait être fou pour passer à coté de ce tome dont le terme Majeur ne suffit pas à qualifier l’importance.

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