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Critique de Hiérarchie par Priad

Publié le Lundi 9 décembre 2013 | 4 corrections après publication

Le crépuscule arrivait à grands pas. Avec de la chance, ils seraient en route pour rejoindre l’assaut principal sur Mercia avant la tombée de la nuit.
 — Quelque chose ne va pas?
 — Je n’en sais rien. Chaque fois que je regarde de l’autre côté du pont, j’ai un mauvais pressentiment.
 — Un mauvais pressentiment.
 — Oui, comme si quelqu’un nous observait, murmura Idaeus.
Uriel vérifia son vox-com.
 — Les scouts n’ont rien remarqué.
Idaeus secoua la tête.
 — Non, c’est plus de l’ordre de l’instinct. C’est tout l’endroit qui me dérange. Je ne peux pas l’expliquer.

Hiérarchie, aussi appelée Chains of Command dans la langue de Shakespeare, a été le premier récit mettant en scène Uriel Ventris. Écrite par le talentueux Graham McNeill, cette nouvelle se passant avant les évènements de Nightbringer raconte un moment charnière dans la vie de notre héros, celui où il perdra son Capitaine dans la bataille et de ce fait deviendra le nouveau Capitaine de la 4ème Compagnie des Ultramarines.

Cette nouvelle au préalable disponible en anglais et ebook uniquement a ensuite fait son apparition dans le premier Omnibus des Ultramarines. Cet Omnibus étant sorti en France, elle a alors été traduite pour notre plus grand bonheur. On regrettera tout de même que le seul moyen de la lire en français soit d’acheter l’Omnibus en question. En effet la nouvelle étant traduite, on ne comprend pas très bien pourquoi cette dernière ne soit jamais sortie en version ebook.

Rentrons maintenant dans le vif du sujet, à savoir est ce que cette nouvelle faisant apparaitre pour la première fois Uriel Ventris est indispensable. Et bien la réponse dépendra de votre degré à aimer la saga. Pour ma part j’ai trouvé Hiérarchie plutôt dispensable car assez courte (avec ses quelques dizaines de pages), et aussi très classique. L’action se passe sur Thracia où le Sergent vétéran Uriel Ventris et son Capitaine Idaeus doivent faire exploser un pont afin de ralentir l’avancé de l’ennemi. Mais comme toujours les choses ne se passent pas selon le plan et il faudra livrer bataille afin de mener à bien la mission.

Le premier reproche que l’on peut faire est qu’il n’y a aucune surprise tout au long du récit, les rares rebondissements étant assez prévisibles, comme le sacrifice héroïque du Capitaine Idaeus. Néanmoins, on peut dire à la décharge de l’auteur que ce dernier a préféré jouer la sécurité et il a bien fait. Car pas de surprise ne signifie pas qu’il n’y a rien à se mettre sous la dent. Les premières lignes d’ouverture posent les bases de l’ambiance dans laquelle évolue Uriel Ventris et l’action, présente de bout en bout, a le mérite de nous faire passer un bon moment.

La relation entre les protagonistes n’est pas très soignée mais on appréciera de voir Uriel Ventris s’opposer aux méthodes de son Capitaine, ce dernier ne suivant pas toujours le Codex de Roboute Guilliman à la lettre. Enfin, d’un point de vue de la qualité de l’écrit, le tout est plutôt bon même si les Night Lords sont clairement sous exploités. Il en ressort donc un bon récit dans l’ensemble bien trop classique pour marquer les esprits. Mais le fan d’Uriel Ventris y verra une opportunité de mieux appréhender son héros favori.

Les plus

  • La première apparition d’Uriel Ventris.
  • Une nouvelle classique mais qui a sa place dans la saga.
  • Des scènes de batailles sympas pour une bonne entrée en matière.

Les moins

  • Un manque d’originalité indéniable.
  • Une nouvelle trop courte pour nous passionner réellement.
  • Un style littéraire sans excès.
3/5

Un divertissement classique que les fans apprécieront en tant qu’origine de la saga.